Le syndrome de l’imposteur au travail, c’est douter constamment de sa légitimité et vivre dans l’anxiété de ne pas se révéler à la hauteur. Mais d’où vient ce sentiment d’imposture et comment faire pour le faire disparaître ?
Chacun d’entre nous a eu un jour la crainte de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez qualifié pour s’attaquer au sujet qui lui a été confié ou qu’il a lui-même choisi ou souhaité, quel qu’il soit.
Cela arrive fréquemment lorsque nous devons prendre un nouveau poste, de nouvelles responsabilités ou tout simplement dans certaines situations courantes comme lorsque nous devons prendre la parole en public, animer une réunion ou affronter un client difficile.
Nous sommes amené à sortir de notre zone de confort et nous avons alors, ce que l’on appelle communément le « trac », partagé par les plus grands acteurs et qui peut être assimilé, tout simplement au doute. Et même si le doute est salutaire, il ne doit pas se transformer en peur et en hésitation jusqu’à nous faire perdre nos moyens. En effet, rappelons-nous qu’il faut toujours douter, mais ne jamais hésiter !
Alors comment faire pour surmonter ce sentiment qui peut nous handicaper ?
D’abord, nous devons prendre conscience que tout le monde a au moins une fois dans sa vie partagé ce sentiment, même si peu d’individus l’admettent, préférant « faire les malins » devant nous. Nous devons donc l’accepter.
Ensuite, nous devons considérer que lorsque nous sommes face à une situation nouvelle, inédite pour nous, nous avons plus de chances de rencontrer de l’indulgence chez nos supérieurs ou nos interlocuteurs que lorsque nous serons censés avoir acquis l’expérience et donc, pas de droit à l’erreur.
De plus, apporter un regard neuf sur les choses ou de nouvelles méthodes ouvre souvent de nouvelles perspectives, avec qui sait peut-être, « la chance du débutant ».
Enfin, nous devons absolument conserver l’humilité indispensable à l’apprentissage et à l’écoute en oubliant volontairement nos propres limites. Ainsi, il sera possible de les repousser, en limitant les erreurs et en renforçant crédibilité et confiance auprès de nos interlocuteurs.
Cela nous conduira à améliorer notre confiance en nous, sans arrogance ni prétention, à mieux accepter les compliments, à ne plus avoir peur de l’évaluation et à mettre de la nuance dans les jugements que nous portons sur nous-mêmes.
Une gymnastique mentale qui s’acquiert au fil du temps …